Voilà cette fois je suis bel et bien rentré. Fini le petit bagel du matin avec cream cheese, les vues sur la skyline, les sirènes, les avenues sans fin, le « stand clear of the closing doors » et autres bruits typiques de New York… Ce matin, le décalage n’est pas seulement une question d’horaire.
D’ailleurs, puisque j’en parle, le décalage horaire est déjà passé et je vous conseille vraiment de suivre mes conseils pour se remettre au plus vite du décalage horaire. Le secret c’est vraiment de résister au sommeil à l’arrivée pour être mort de chez mort le soir de l’arrivée ! Mais revenons sur l’autre décalage, plus fondamental celui là :
Où sont les buildings ?
- Ce qui frappe le plus au retour, c’est cette impression que tout est petit en Europe par rapport au gigantisme de Manhattan : les immeubles sont tout bas, les rues étroites, les trottoirs d’une largeur tellement ridicules qu’on est obligé de regarder ses pieds (d’ailleurs ici vaut mieux regarder où on marche, si on ne veut pas finir avec quelque chose de peu sympathique sous sa semelle, mais c’est une autre histoire…).
- Surtout, j’avais pris l’habitude de chercher la One World Trade Center et l’Empire State Building du regard car, à New York, on finit toujours par voir pointer leurs flèches. Cela avait d’ailleurs été une jolie surprise de voir l’Empire State Building depuis Bushwick. Plus la peine non plus de chercher les citernes en bois sur les toits…
Plus de « Hi, how are you »
- C’est aussi très étrange de ne plus vivre en anglais. Au bout de 10 jours, je m’étais bien habitué au « hi, how are you » lancé par les commerçants. On finit par prendre des habitudes ! Le « et avec çà » de ma boulangère c’est plus la même chose ! 🙂 Sans compter qu’elle n’accepte pas les dollars… Là aussi, le porte-monnaie américain est rangé…
- Cela fait étrange aussi de ne plus voir les plaques de rues new-yorkaises : adieu la 42nd Street et Broadway… Adieu aussi les feux peints en jaune, accrochés au milieu des avenues.
Pin-pon contre Wouhouhouuu
- L’autre chose qui frappe de retour de New York, c’est la différence d’univers sonore. New York a une signature sonore très caractéristique et absolument envoutante, avec ses sirènes permanentes, ses bruits et annonces caractéristiques dans le métro de New York, la corne du ferry de Staten Island qui résonne toutes les demi-heures, le ronronnement des blocs de climatisation. Sans parler du « tacatac, tacatac » des voitures sur le pont de Brooklyn.
- Ici, il faut se contenter du bon vieux pin-pon… Les sons de New York me manque ! 🙁 Et je me repasse en boucle la vidéo que j’avais faite lors de mon précédent voyage, avec sons du métro et des pompiers…
Des images plein la tête
- Un retour de New York, c’est aussi et surtout plein d’images qui tournent dans ma tête. Je revois passer les moments forts du voyage, à commencer évidemment par les cérémonies du 11 septembre et les incroyables faisceaux dans le ciel. Mais j’aurais l’occasion de vous parler de tout cela, le temps de reposer les pieds sur terre.
- En ce lendemain de retour, j’ai encore l’impression d’être sur un petit nuage. Mais la réalité va vite me rattraper : au boulot !
Et oui tous les bruits typiques me manquent ennornement rentrée il y a trois semaine et petite déprime…
Bon retour au pays de la déprime ! Je suis tellement en phase avec tout ce qui vient d’être dit , mots pour mots , surtout avec le temps pourri qu’ il fait ! Moi aussi j ai enregistré les sons du métro et des sirènes et je les écoute tous les matin en buvant mon café. Dans la voiture, c’est NY d ‘Alicia les ou Madona . J ai aussi une petite vidéo dans le taxi JFK vers Manhattan qui traverse queensboro bridge avec » la vue ». Merci pour les vidéos des jours derniers , ça permet de patienter jusqu’au prochain séjour oct.2018 pour moi . Ce blogue est de loin mon préféré, parce que les sujets sont plus culturels et parle d’architecture , ma grande passion . Et en ce moment ça pousse à NY. Hâte de voir les nouvelles tours .Merci .